Que faire de l’objectivité de la confirmation ?
D’abord c’est Dieu qui confirme …
Quoi, pour qui ?
Tout, Dieu pour toi, cherE catéchumène …
Comment ?
D’une manière inconditionnelle ! Rien à confirmer de ta part, tout à recevoir …
Passivité (selon Merleau-Ponty, « Gelassenheit ») pour des jeunes dans un monde où tout est combat, mérite, concurrence …
Je te le remets … tu es libre d’en faire ce que tu crois juste … tu es même libre de confirmer, mais c’est facultatif, et si tu ne le fais pas, cela ne change rien dans l’attitude de Dieu à ton égard, parce que Dieu ne demande même pas la foi comme oeuvre (sola fide, c’est une grâce) …
C’est ainsi que tu lui appartiens, ce qui te rend libre (parce qu’ainsi tu n’appartiens à aucune autre instance, même et surtout pas à l’Eglise), et c’est ainsi qu’il t’accorde la sainteté ; dommage seulement si tu n’en fais rien (parabole des talents) …
Dieu pour toi, pas pour tous, donc bénédiction individuelle, sauf pour ceux qui ne la supportent pas …
ce qui ne m’est jamais arrivé dans ma carrière de confirmant de confirmands (c’est ça, notre fonction) … cf. l’allemand « Konfirmanden », gérondif, des jeunes à confirmer, à bénir (« Einsegnung »).
La liberté des ministres ? Non, je leur demanderais de confirmer cela …
AFK 2012
Traiter la question de l’ultime et étudier comment la question de l’ultime est traitée sont deux choses totalement différentes, peut-être incompatibles.